Aides financières

Explorez les possibilités d'aide financière disponibles pour vous soutenir dans votre démarche d'autonomie à domicile avec Adelyance. Découvrez les différentes options de financement et comment vous pouvez bénéficier d'un soutien financier pour nos services.

Soutien de l'État pour l'autonomie à domicile Accédez à des solutions financières pour faciliter l'accès aux services d'assistance à domicile

Les aides financières de l’État sont essentielles pour faciliter l’accès aux services d’assistance à domicile. À travers divers programmes et dispositifs, l’État soutient financièrement les personnes en situation de besoin, notamment les seniors et les personnes en situation de handicap, afin de les aider à maintenir leur autonomie à domicile. Ces aides peuvent prendre différentes formes, telles que des allocations spécifiques, des réductions d’impôts, des subventions ou des prises en charge directes des frais liés aux services d’assistance. Grâce à ces mesures, les individus peuvent bénéficier d’un soutien financier significatif pour accéder aux services dont ils ont besoin pour vivre de manière autonome et confortable à domicile.

Avantages fiscaux

  1. Lorsqu’elles n’entrent pas en compte pour l’évaluation des revenus des différentes catégories, ouvrent droit à un crédit d’impôt sur le revenu les sommes versées par un contribuable domicilié en France au sens de l’article 4 B pour :
  2. a) L’emploi d’un salarié qui rend des services définis aux articles  7231-1 et D. 7231-1 du code du travail ;
  3. b) Le recours à une association, une entreprise ou un organisme déclaré en application de l’article  7232-1-1 du même code et qui rend exclusivement des services mentionnés au a du présent 1 ou qui bénéficie d’une dérogation à la condition d’activité exclusive selon l’article L. 7232-1-2 du code du travail ;
  4. c) Le recours à un organisme à but non lucratif ayant pour objet l’aide à domicile et habilité au titre de l’aide sociale ou conventionné par un organisme de sécurité sociale.
  5. L’emploi doit être exercé à la résidence, située en France, du contribuable ou d’un de ses ascendants remplissant les conditions prévues au premier alinéa de l’article L. 232-2 du code de l’action sociale et des familles.

Dans le cas où l’emploi est exercé à la résidence d’un ascendant du contribuable, ce dernier renonce au bénéfice des dispositions de l’article 156 relatives aux pensions alimentaires, pour la pension versée à ce même ascendant.

L’aide financière mentionnée aux articles L. 7233-4 et L. 7233-5 du code du travail, exonérée en application du 37° de l’article 81, n’est pas prise en compte pour le bénéfice des dispositions du présent article.

  1. Les dépenses mentionnées au 1 sont retenues, pour leur montant effectivement supporté, dans la limite de 12 000 €.

La limite de 12 000 € est portée à 15 000 € pour la première année d’imposition pour laquelle le contribuable bénéficie des dispositions du présent article au titre du a du 1.

Cette limite est portée à 20 000 € pour les contribuables mentionnés au 3° de l’article L. 341-4 du code de la sécurité sociale, ainsi que pour les contribuables ayant à leur charge une personne, vivant sous leur toit, mentionnée au même 3°, ou un enfant donnant droit au complément d’allocation d’éducation de l’enfant handicapé prévu par le deuxième alinéa de l’article L. 541-1 du même code.

La limite de 12 000 € est majorée de 1 500 € par enfant à charge au sens des articles 196 et 196 B et au titre de chacun des membres du foyer fiscal âgé de plus de soixante-cinq ans. La majoration s’applique également aux ascendants visés au premier alinéa du 2 remplissant la même condition d’âge. Le montant de 1 500 € est divisé par deux pour les enfants réputés à charge égale de l’un et l’autre de leurs parents. La limite de 12 000 € augmentée de ces majorations ne peut excéder 15 000 €. Toutefois, lorsque les dispositions du deuxième alinéa sont applicables, la limite de 15 000 € fait l’objet des majorations prévues au présent alinéa et le montant total des dépenses ne peut excéder 18 000 €.

  1. Le crédit d’impôt est égal à 50 % des dépenses mentionnées au 3 au titre des services définis aux articles L. 7231-1 et D. 7231-1 du code du travail, supportées par le contribuable au titre de l’emploi d’un salarié, à sa résidence ou à la résidence d’un ascendant, ou en cas de recours à une association, une entreprise ou un organisme, mentionné aux b ou c du 1.

Le crédit d’impôt est imputé sur l’impôt sur le revenu après imputation des réductions d’impôt mentionnées aux articles 199 quater B à 200 bis, des crédits d’impôt et des prélèvements ou retenues non libératoires. S’il excède l’impôt dû, l’excédent est restitué.

  1. (abrogé) ;
  2. Les sommes mentionnées au 1 ouvrent droit au bénéfice du crédit d’impôt, sous réserve que le contribuable soit en mesure de présenter, à la demande de l’administration fiscale, les pièces justifiant du paiement des salaires et des cotisations sociales, de l’identité du bénéficiaire, de la nature et du montant des prestations réellement effectuées payées à l’association, l’entreprise ou l’organisme définis au 1.

Aides financières et prises en charge

Démarche à suivre : Votre référent détermine votre caisse de retraite principale et complète le dossier correspondant. Sont joints à ce dossier un détail de vos revenus et une évaluation de votre niveau de dépendance.

Montant de l’aide financière : Il varie en fonction de vos revenus.

Conditions : Être retraité et autonome (GIR 5 ou 6)

Démarches à suivre : Votre référent détermine si votre niveau de dépendance justifie un recours à l’APA. Sont joints au dossier un détail de vos revenus et un certificat médical de votre médecin traitant.

Une équipe médico-sociale (EMS) du Conseil Départemental vient évaluer plus précisément votre niveau de dépendance.

Une commission statue sur votre dossier, décide d’une éventuelle prise en charge et vous envoie un plan d’aide indiquant le nombre d’heures financées.

Montant de l’aide financière : Il varie en fonction de vos revenus et de votre niveau de dépendance (Grille GIR).

Conditions : avoir plus de 60 ans et rencontrer des difficultés à accomplir les gestes ordinaires de la vie courante.

Démarches à suivre : Votre référent détermine si votre situation vous permet de prétendre à cette aide et complète un dossier

Montant de l’aide financière :  Il varie en fonction de vos revenus.

Conditions : Ne pas être retraité ou avoir une pension de retraite inférieure à un plancher donné.

Démarches à suivre : Votre référent complète un dossier auquel sont joints un détail de vos revenus et une évaluation de votre niveau de dépendance.

Montant de l’aide financière : Il varie en fonction de vos revenus.

Conditions : Ne pas être retraité ou avoir une nécessité justifiée par un médecin d’avoir recours à un service d’aide à domicile de manière temporaire.

Démarches à suivre : Vous contactez votre mutuelle qui détermine si votre demande correspond à votre couverture complémentaire. Votre référent complète un dossier auquel sont joints un détail de vos revenus et une évaluation de votre niveau de dépendance.

Montant de l’aide financière : Il dépend de votre mutuelle.

Conditions : Elles correspondent habituellement à un retour à domicile pour donner suite à une hospitalisation.

Aides garde enfant

Conditions à remplir pour pouvoir en bénéficier :

  • Avoir un enfant de moins de 6 ans né ou adopté.
  • Avoir recourt à une structure habilitée pour la garde d’enfants à domicile, avec un minimum de 16 heures de garde à domicile par mois
  • Remplir à l’ouverture de droit la condition d’activité et de revenu minimal pour les salariés. Pour les travailleurs indépendants, être à jour de leurs cotisations vieillesse. Certaines situations (insertion, formation, statut d’étudiant) peuvent donner lieu au versement du complément du libre choix du mode de garde sans justifier d’activité minimum (voir avec sa CAF). Les bénéficiaires de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) n’ont pas besoin de justifier d’activité minimum professionnelle, ils peuvent donc percevoir la PAJE.

La MSA peut accorder une aide financière supplémentaire à la PAJE sous certaines conditions, notamment en priorité pour les femmes seules reprenant une formation ou une activité professionnelle.

Le montant maximum financé par la PAJE ne peut dépasser 85 % des dépenses, 15% restant à charge de la famille. Cette allocation est partiellement cumulable avec d’autres aides déjà versées pour une garde d’enfant chez l’assistante maternelle.

Une majoration de la PAJE existe pour les parents ayant des horaires de travail atypiques. Cette majoration est réservée aux parents qui travaillent entre 22h00 et 6h00 et/ou le dimanche ou jours fériés. Elle ne sera versée que si le nombre d’heures de garde dans ces conditions est supérieur à 25 heures par mois.

Le bénéfice de l’AGEPI est ouvert au demandeur d’emploi qui reprend un emploi ou engage une formation dans le cadre de son projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE) et remplit les conditions suivantes :

  • être bénéficiaire d’un revenu minimum : RSA, allocation de solidarité spécifique (ASS), allocation aux adultes handicapés (AAH), allocation temporaire d’attente (Ata),
  • ou être bénéficiaire de l’allocation spécifique de reclassement (ASR) ou de l’allocation de transition professionnelle (ATR),
  • ou ne pas être indemnisé par le régime d’assurance chômage,
  • et élever seul un ou plusieurs enfants de moins de 10 ans dont il a la charge et la garde.
  • Le demandeur d’emploi créateur ou repreneur d’entreprise peut bénéficier de l’AGEPI s’il a le statut de salarié de son entreprise.

Le bénéfice de l’AGEPI est également ouvert aux personnes non inscrites comme demandeur d’emploi qui vont reprendre une activité ou qui sont en cours d’activité dans le cadre d’un contrat d’avenir.